Lieux à visiter

Pour prendre rendez-vous pour une visite:

turisme@consorcidelmoianes.cat
93 830 14 18

* Prix: plus de 18 ans: 3 € / de 8 à 17 ans: 1 € / jusqu’à 7 ans: gratuit

Les cinq sites que l'on peut visiter actuellement sont:

FORN DE LA CALÇ (Four à Chaux)

Elément formé par trois fours à chaux circulaires, situés juste à côté de la maison du même nom. La tradition de l’exploitation de la pierre calcaire de la région remonte au Xème siècle, même si ces fours datent eux du milieu du XIXème siècle et furent utilisés jusqu’aux années 1950.

Ces fours étaient construits dans des endroits où l’on trouvait de la pierre calcaire et du bois. Bien que leur utilisation fût sporadique, leur durée de vie était limitée puisque les fours cuisaient en même temps que la chaux et l’on a pu vérifier qu’à chaque fournée de chaux, l’usure des murs du four était de 2 cm d’épaisseur.

A côté des fours, on trouve actuellement le Centre d’Art Contemporani i Sostenible El Forn de la Calç (CACIS), consacré à la recherche, la production et l’exposition de projets de culture et d’art contemporains, spécialement liés à l’écologie et à l’environnement naturel du site.

Pour plus d’information: http://www.elforndelacalc.cat/

ESPLUGUES

A côté de la rivière de Fontscalents, on trouve Esplugues, une ferme troglodytique construite sous un baume. Elle accueille actuellement le site de l’Ecomusée du Moianès consacré au thème de l’exploitation des ressources naturelles de la forêt par l’homme et à l’autosuffisance d’une ferme.

Esplugues est une construction très spéciale et unique dans le Moianès. La maison est construite sous un baume qui lui sert de toit et qui date de l’époque troglodytique. L’édifice compte un rez-de-chaussée et deux étages de plus. Il a été habité jusqu’en 2002. L’ensemble est complété par la remise et le pont roman du XIème siècle.

La remise, restaurée, est le point d’accueil des visiteurs, avec sa réception, ses toilettes et sa salle polyvalente pour les expositions, concerts et autres activités en rapport avec l’Ecomusée.

La ferme d’Esplugues est située à l’extrême sud-ouest de la commune de Castellcir. On y accède depuis la route BV-1310 au km 3,8 en prenant un chemin de terre sur la gauche. On descend par le chemin à travers des bois de pins rouges et de chênes jusqu’à la rivière de Fontscalents (1,9 km). De l’autre côté de la rivière, on trouve la ferme d’Esplugues. Il est fortement conseillé de laisser sa voiture au parking de la Quitana et de faire le chemin à pied (30 minutes).

PUITS A GLACE DE LA GINEBREDA

Curieusement, Castellterçol fut le village qui organisa le mieux la production et la commercialisation de la glace et aujourd’hui encore, c’est lui qui conserve le plus grand nombre de puits, d’étangs, de plateformes de chargement, etc.

Nous y trouvons le puits de la Ginebreda, récemment restauré et partie intégrante du projet Ecomusée. Sur ce site nous pouvons découvrir ce qu’était un puits à glace, comment on y travaillait, comment la glace était commercialisée ; nous pouvons y découvrir une foule de puits singuliers ou visiter la chapelle du seul corps de métier de travailleurs de la glace qui ait jamais existé en Catalogne, la chapelle de Sant Gaietà.

Dans les puits, on conservait la glace et la neige pendant l’hiver et à l’approche du printemps, on la transportait en charrette jusqu’à la ville. La glace avait différentes applications : médicinales, gastronomiques et curatives. Les principaux clients des puits à glace étaient les poissonneries, les hôpitaux, les pharmacies et les fabricants de crème glacée. L’industrie manufacturière créée autour de la glace employait un bon nombre de travailleurs en hiver, époque à laquelle il était possible de concilier les travaux des champs et ceux de travailleur de la glace. Le Moianès compte une cinquantaine de puits qui, même s’ils sont actuellement tombés en désuétude, doivent être récupérés pour leur grand intérêt archéologique.

A Castellterçol, vous pourrez entrer dans un puits à glace, le puits de la Ginebreda. Ne ratez pas cette expérience!

Plus d’informations: www.viulestany.cat

EL RENTADOR DEL ROQUER

Le Roquer est une construction curieuse, située juste derrière les derniers hangars du polygone industriel El Vapor, sur l’autre rive de la rivière Fontscalents. On y lavait la laine ou le linge, comme s’il s’était agi d’un lavoir.

Il s’agit d’une magnifique construction. A l’intérieur se trouve une longue table de pierre derrière laquelle on découvre un banc de pierre d’environ 10 mètres de long incliné en direction du canal où passait l’eau qui servait à laver la laine ou le linge, comme s’il s’était agi d’un long lavoir.

En fait, il y a deux canaux séparés dans lesquels on déposait la laine sale ou tout juste tondue des moutons et où elle était nettoyée par l’écoulement constant de l’eau. Le fait de disposer de deux canaux permettait d’en utiliser un avec un débit plus lent, comme réservoir où adoucir la laine et l’autre, au débit plus rapide, pour la laver. Au fond, on trouve aussi les restes d’une cheminée où l’on faisait sûrement chauffer l’eau. A côté de la cheminée, un évier creusé dans la pierre où l’on versait sûrement l’eau chaude destinée au lavage de la laine et, au XXème siècle, à celui du linge.

On y trouve aussi un escalier qui mène à la partie supérieure de la voûte qui est carrelée. C’est par là que l’on montait les toisons de laine à sécher.

LA MINA DE L’ESTANY

Le site de l’Estany de l’Ecomusée du Moianès est destiné à l’explication du lien qui existe entre l’espace naturel de la zone humide de l’Estany et le monastère augustin qui en était le propriétaire et qui prit l’initiative de l’assécher pour lutter contre les quartes (fièvres) et gagner de nouvelles terres de culture.

L’assèchement se fit au moyen de travaux d’ingénierie – la mine – qui aujourd’hui encore remplit la fonction pour laquelle elle fut construite : évacuer l’eau de la plaine de l’Estany. Nous vous proposons une visite de la mine de l’Estany.

La mine est une réalisation d’ingénierie du XVIIIème siècle, construite par 5 dignitaires royaux (5 chanoineries de Vic, Barcelone et Gérone). Les travaux prirent 3 ans (de 1734 à 1737). La mine, construite en pierre sèche, est longue de 425 mètres : 390 mètres de voûte en berceau et le reste, de dalle plate.

Les premières tentatives d’assèchement de l’étang datent du XIVème siècle, avec le tracé de canaux et canaux d’irrigation à l’air libre. En l’an 1554, l’abbé Carles de Cardona ordonna d’élargir et d’approfondir certains des canaux existants mais il ne réussit pas à assécher l’étang. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIème siècle, grâce à la pente formée par la construction de la mine de pierre sèche, que ce sera finalement possible. La mine continue de remplir cette fonction à l’heure actuelle.

Plus d’information et réservations au Centre de Visiteurs de l’Estany : www.viulestany.cat

ESPAI HEMALOSA

Le site de Santa Maria d’Oló, à travers l’exposition « Oló au rythme du métier à tisser », nous explique comment le village préindustriel se transforma en une petite ville totalement industrialisée à partir de l’installation de deux usines textiles, Borràs et Hemalosa, qui bouleversèrent la vie des habitants d’Oló. Pendant les années 20, ces deux usines contribuèrent au maintien de la population de Santa Maria d’Oló et même, à certaines époques, à sa croissance. Comme s’il s’agissait d’une cité textile, les deux propriétaires des usines encouragèrent la création de nouveaux services et de nouvelles infrastructures tout en contrôlant les initiatives proposées.

Une de ces usines, l’usine Hemalosa, a été restaurée et transformée en Espai Hemalosa, un équipement qui comprend l’Ecomusée, un grand auditorium et deux salles polyvalentes. L’Ecomusée est formé d’un espace d’accueil et point d’information et de l’exposition « Oló au rythme du métier à tisser ». Tout au long du parcours, les visiteurs pourront découvrir l’histoire du village de Santa Maria d’Oló tout en soulignant le processus d’industrialisation qu’il vécut. Les panneaux de l’exposition sont complétés par des vitrines contenant des pièces originales en rapport avec le travail textile, par deux métiers à tisser restaurés et par un document audiovisuel montrant les témoignages d’anciens travailleurs de l’usine Borràs i Hemalosa.