Écomusée

Veure el patrimoni en el seu lloc original.

Patrimoine préindustriel.

L’Ecomusée du Moianès est un projet territorial et transversal qui a pour but principal de revaloriser le patrimoine existant du Moianès et de le convertir en un produit touristique, culturel, environnemental, social et économique qui génère une activité économique et crée de nouveaux postes de travail dans les 10 communes du Moianès.

Avec ses 300 km2 et ses 100 sites à visiter, l’Ecomusée vous offre une vision globale et complète de toutes les activités économiques et tous les processus préindustriels qui se sont développés dans la petite région du Moianès au cours des XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles.

  • 10 espaces potentiellement transformables en musée. Chacun d’entre eux se trouvera dans une des communes du Moianès et présentera un domaine thématique de l’époque préindustrielle dans le Moianès.
  • Plus de 100 sites à visiter qui présentent des aspects de l’histoire sociale et économique du Moianès et des activités productives de l’époque préindustrielle.

Les principaux domaines thématiques qui constituent le fil conducteur des différents sites et qui structurent l’Ecomusée du Moianès sont:

La forêt a constitué pendant des siècles le noyau de l’économie traditionnelle. Plus d’une soixantaine de métiers se sont développés autour d’elle. Sur le site de Castellcir, nous pouvons en découvrir quelques-uns tout comme un exemple de maison ancienne autosuffisante bien singulière : la ferme d’Esplugues: le bois de chauffage, le fusain, les champignons, les plantes médicinales, la conservation des aliments… Ce site explique les différentes manières dont on tirait profit de la forêt.

Ce site peut être visité: MAS ESPLUGUES est une ferme troglodytique construite sous un baume.

L’eau est encore aujourd’hui l’un des principaux systèmes de production d’énergie. En Catalogne, malgré la petite taille et l’irrégularité des fleuves, ces ressources ont été exploitées au maximum. Nous pouvons découvrir le passage de l’exploitation préindustrielle (moulins, tanneries…) à celle du monde plus contemporain (production d’électricité, cités industrielles…) sur le site de Calders : la cité industrielle Jorba.

A Calders, vous trouverez El Forn de la Calç (le four à chaux) et ses anciens fours que l’on peut visiter.

L’une des transformations les plus originales données à l’eau à l’époque préindustrielle fut celle de la glace. Le Moianès fut historiquement l’une des régions de la Méditerranée où cette activité fut la plus importante quant à son volume et à son incidence sociale.

Cuirieusement, Castellterçol fut le village qui en organisa le mieux la production et la commercialisation et aujourd’hui encore, celui qui conserve le plus grand nombre de puits, d’étangs, de plateformes de chargement, etc. Sur ce site, vous pouvez savoir ce qu’étaient les puits à glace, comment on y travaillait, comment la glace était commercialisée et aussi découvrir des puits singuliers ou encore visiter la chapelle du seul corps de métier de travailleurs de la glace qui ait jamais existé en Catalogne.

L’UN DES SITES DE L’ECOMUSEE A VISITER A CASTELLTERÇOL EST CELUI DES PUITS DE LA GINEBREDA, où vous pourrez entrer à l’intérieur d’un des puits à glace.

A Castellterçol se trouve aussi le Rentador de la llana, ancien lavoir à laine.

La terre et l’eau sont deux des éléments naturels les plus courants et indispensables à la société préindustrielle. Leur mélange permet la transformation et la manipulation de la terre et sa conversion en matière de première nécessité. Sur le site de Sant Quirze Safaja, nous découvrirons comment l’on fabriquait traditionnellement le carrelage, les tuiles, les briques, ce qu’était une tuilerie et comment elle fonctionnait.

La pierre fut un autre élément utilisé de manière intensive en Catalogne avant l’industrialisation. Sur le site de Monistrol de Calders, nous pourrons découvrir l’évolution technique et historique de l’exploitation des carrières, découvrir la technique traditionnelle de la pierre sèche (cabanes, murets, puits, etc.) et savoir quel usage en était fait selon leur origine et leurs caractéristiques.

Les moulins constituaient le noyau de l’économie préindustrielle. Tôt ou tard, tout le monde devait y passer. C’est là que s’établissaient les principaux accords commerciaux et là où les relations et les communications sociales étaient les plus importantes. N’oublions pas non plus que les moulins étaient les lieux où survivaient les techniques les plus anciennes. A Moià, nous découvrirons ce qu’étaient les moulins à eau traditionnels de notre région et comment ils fonctionnaient, en quoi consistait le métier de meunier, quels produits y étaient élaborés, quels moulins sont encore visibles et conservés et finalement, comment l’on passa des moulins à eau traditionnels aux moulins à farine industriels.

La Catalogne a toujours été un pays à l’activité textile notable. Autrefois, les fermes participaient aussi de manière complémentaire aux travaux des manufactures textiles préindustrielles, spécialement dans les processus de culture et de filature du lin et du chanvre. Le site de Santa Maria d’Oló explique quelles étaient ces activités domestiques du textile et, plus spécialement, comment l’on est passé à l’industrie textile moderne du coton.

A Santa Maria d’Oló on peut visiter l’Espai Hemalosa

Quelle que soit l’époque, toute société a toujours eu besoin de se déplacer et de communiquer. A l’époque préindustrielle, ce besoin augmenta de manière considérable avec l’établissement des relations économiques et sociales indispensables au développement qui était en cours. A Collsuspina, on expliquera justement comment naquit ce village, au pied du chemin principal ou Chemin Royal (Camí Ral); on expliquera ce qu’étaient ces voies de circulation, ce que représentaient les auberges, quels étaient les moyens de communication, quels étaient les métiers liés à ces chemins qui plus tard devinrent des routes principales, etc.

A l’Estany, au pied de son magnifique monastère roman, on pourra découvrir quels étaient les liens qu’entretenait l’homme avec la terre, par le biais de l’intervention de l’Eglise. Le pouvoir économique repose sur le contrôle et la maîtrise des ressources et des moyens de production. L’étang qui donne son nom au village conserve des vestiges architectoniques notables qui nous permettent de découvrir et d’évaluer quelles étaient ces conditions et en définitive, de savoir quelle était la force des éléments naturels et qui en avait le contrôle.

A l’Estany nous pouvons visiter la mine et la parcourir entièrement.

Dans les économies traditionnelles, l’exploitation exhaustive de toutes les ressources était indispensable à la survie. Si certains des sites de l’Ecomusée présentent l’exploitation des ressources de la forêt, de la terre, etc. celui de Granera nous fera découvrir tous les métiers et toutes les activités liées à l’exploitation des animaux de la région : depuis les animaux de pâture, au gibier et à la pêche en passant par l’exploitation des peaux, des cornes, etc. sans oublier les systèmes singuliers de pâture, de chasse et de pêche qui étaient utilisés.

Des chemins de pierres. Des chemins vieux et sages, témoins de tant d’allées et venues. Faits de pierre tirée des champs pour en faire des murets, des cabanes de vignobles, des étangs de moulins et des puits à glace.

Des mains usées à la tâche, expertes et endurcies ont su tirer profit des dalles, quelle que soit leur taille et en faire toutes sortes de constructions. La pierre sèche a servi à construire les cabanes de vignobles pour y ranger les outils et s’y abriter en cas de pluie ou quand le soleil tapait trop fort. La pierre a aussi servi à construire les puits à glace. Entre le XVIIIème et le XXème siècle, le Moianès fut l’un des principaux distributeurs de barres de glace naturelle pour les bateaux, les poissonneries, les hôpitaux et les fabricants de crème glacée de Barcelone.

Parlons maintenant des tombes mégalithiques que nous ont laissées nos ancêtres. Du délicat travail des chapiteaux qui décorent le cloître de Santa Maria d’Oló. Ou de la conception impeccable de la mine qui assécha les marécages insalubres devant le monastère. De la pierre, on a fait des meules pour les moulins, des enclos pour le bétail, des tables pour le pique-nique près des nombreuses sources. Le Moianès prend soin de son patrimoine. Les villages, l’industrie et les infrastructures ont connu une croissance à une juste mesure, dans le respect des vieilles pierres. Celles-ci se montrent et s’expliquent maintenant grâce à l’ECOMUSEE DU MOIANES.

Plus d’information des SITES A VISITER DE L’ECOMUSEE